journées d'été CGT

Publié le par ulcgtlillers

 

Les Unions locales CGT du Bruaysis promettent de durcir le ton à la rentrée

samedi 07.08.2010, 05:03  - La Voix du Nord

 Les syndicalistes ont eu l'occasion d'interpeller les automobilistes sur le sort d'ABDPS. Les syndicalistes ont eu l'occasion d'interpeller les automobilistes sur le sort d'ABDPS.
|  HIER, À LA PORTE-NORD |

Issus du public, comme du privé, des représentants syndicaux et membres des Unions locales CGT de l'arrondissement (1) ont investi le rond-point de la porte-nord hier matin ...

 

. Tracts en main, ils ont appelé la population à se mobiliser le 7 septembre à l'occasion de la prochaine journée interprofessionnelle de manifestations.

La matinée a été l'occasion d'offrir le visage d'un « mariage heureux » scellé entre les 5 unions locales cégétistes de l'arrondissement. « Nous avons décidé depuis de nous rencontrer plus régulièrement pour aller au contact de la population , lâche Jacques Tailleu. Ça fait partie des initiatives voulues par l'Union départementale CGT. » Sur le pavé, les syndicalistes ont notamment interpellé les automobilistes sur le sort d'ABDPS. Cette société d'aide à la personne qui emploie 160 salariés à Bruay est actuellement placée en redressement judiciaire. Pour la syndicaliste Nelly Afanasjew, la menace d'une fermeture reste on ne peut plus d'actualité. « Le tribunal doit statuer sur notre avenir le 22 septembre. En cas de fermeture que vont devenir les salariés, les familles et les 420 ayants droit dont nous nous occupons ? L'association a déjà licencié 5 administratifs et un projet de plan social est dans les cartons. Elle était censée former les personnels en échange des subventions mais peu d'entre nous en ont bénéficié. Qu'est ce qu'on va devenir si ça ferme ?

 » Comme son voisin Joris De Macedo, le représentant du département, la cégétiste milite pour « un service public de l'aide à la personne » financé par l'État. « Les régions et départements devraient voter leurs budgets en déséquilibre pour passer sous la tutelle des préfets, embraye Joris De Macedo. Ces messieurs ne tarderaient pas à réagir si c'était massivement le cas... Si nos élus continuent à faire la sourde oreille, nous irons vers des actions plus radicales à la rentrée », promet l'intéressé. •

A. DÉ.

(1) Auchel, Béthune, Bruay, Lillers et Isbergues.

Publié dans dossier retraite

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